Coucou tout le monde,

Après un petit tour dans ma bibliothèque puisque je dois y opérer un tri,

j'ai choisi de relire ce roman

Le goût des pépins de pomme

Katharina Hagena

❤❤❤❤❤

Résumé :

À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. À sa grande surprise, Iris hérite de la maison. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font resurgir l'histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli. 

Mon avis :

J’ai donc déjà lu ce livre il y a plusieurs années et j’avoue qu’à l’époque je n’avais guère accroché. Peut-être en avais-je trop attendu puisqu’il avait eu le prix des lecteurs 2011  ? Ou alors, ce n’était pas le bon moment pour moi.

Bien écrit, le style reste néanmoins un peu brouillon comme peut l’être les idées qui nous viennent à l’esprit. Le tout est assez mélancolique et, il faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose.

La narratrice évoque les souvenirs de sa grand-mère atteinte d’Alzheimer (j’avoue que j’ai aimé la description qui est faite de Bertha tout le long du roman) mais également de son grand-père, de sa cousine Rosemarie décédée alors qu’elle était ado, de leur amie d’enfance Mira, jeune gothique qui semble avoir un lien un peu trouble avec Rosemarie. Il y a aussi Max, le jeune frère de Mira, les tantes Harriet et Inga et sans oublier sa mère Christa.

Il y a des choses en suspens, comme l’inscription « nazi » écrit sur le mur du poulailler : qui l’a fait et pourquoi ? On ne le sait pas, ce qui peut frustrer le lecteur et en même temps, c’est un peu comme dans la vie, on n’a pas toujours les réponses à tout.

Tandis qu’elle erre dans la maison et le passé de sa famille, Iris se demande si elle doit ou non accepter cet héritage alors que s’ébauche une attirance qui ne dit pas son nom entre elle et Max.

Même si je ne me suis guère attachée aux différents personnages, je trouve qu’ils sont tous bien croqués. Tous semblent assez réalistes (un bémol cependant concernant lnga et son côté « électrique » ) et je pense que c’est justement la description des personnages qui fait la richesse de ce roman puisqu'en dehors de ça, l'intrigue est assez plate.

Avec cette relecture, ce roman ne me semble finalement pas si mal. Mais si vous aimez l’action, ou si vous avez le moral en berne, passez votre chemin.

Bonne lecture,

et

Coucou tout le monde,

Rassurez-vous, il s'agit seulement du titre de ma dernière lecture .

Je hais la Saint-Valentin

Allison Rushby

❤❤❤❤❤

Résumé :

La Saint-Valentin, j'ai horreur de ça. Et pour cause : c'est le jour qu'a choisi Mike, mon fiancé, pour m'annoncer que tout était fini entre nous. Avouez que question délicatesse, on peut trouver mieux ! Cette année, je mets donc un point d'honneur à ne pas célébrer la " fête des amoureux ". D'ailleurs j'ai vraiment mieux à faire : ranger mes placards, trier mes relevés bancaires, et me lover confortablement dans mon canapé avec mes deux chats pour rattraper tous les épisodes de Sex and the City que j'ai ratés. Donc, avis aux copines : inutile de chercher un ami d'amis qui n'aurait personne avec qui passer la Saint-Valentin - ce genre de plan galère ne m'intéresse plus ! Sauf, bien sûr, si le célibataire en question a un petit air à la Keanu Reeves. Et dans ce cas, les filles, vous pouvez toujours me joindre sur mon portable...

Mon avis :

Ce livre, acheté chez Noz, était dans ma PAL depuis un moment. J’attendais la St Valentin pour le lire, même si contrairement aux romans sur Noël qui sont bien ciblés, une histoire d’amour peut-être lu à tout moment.

Je ne vous étonnerai sans doute pas si je vous dis que ma lecture est mitigée puisque je semble avoir pris un abonnement en ce moment.

Tout d’abord, il l’est par la faute de l’héroïne qui m’a parfois agacée, notamment dans ses retranchements qui auraient dû à la longue s’estomper et sa conduite peu sympathique avec ses proches. Elle s’est fait larguer par celui qu’elle pensait être l’homme de sa vie le jour de la St Valentin et elle a du mal à passer à autre chose. Cela vous rappelle quelque chose, ami(e)s lecteurs/lectrices ? Un petit air de déjà lu dans « Hasard et conséquences » peut-être ? Cela s’arrête malgré tout là – enfin presque, car comme mon Julien, Mike va réapparaître dans la vie de l’héroïne, persuadé de pouvoir reprendre leur histoire là où elle s’était interrompue.

Liv refuse donc toute histoire d’amour depuis cette rupture, autant dire que lorsqu’elle rencontre Drew, elle n’est pas du tout prête à entamer une relation avec lui.

Le deuxième point qui m’a fait tiquer, ce sont les « fantômes » (du passé, du présent et du futur). Je suis cartésienne et toute allusion à ce genre de choses à du mal à m’atteindre. Même s’il s’agit là d’un petit clin d’œil à Dickens et son fameux Scrooge, version St Valentin cette fois. Et il faut bien l’avouer, la 4ème de couv ne laissait nullement entendre ce point qui risque de déplaire à d’autres réfractaires de ce genre.

Enfin, il y a des passages longs et ennuyeux tandis que la fin est assez rapide et peut-être même bâclée. Certains personnages secondaires font de la figuration (je pense notamment à Rachel). Justine est, elle, plus présente.

L’écriture est, au demeurant, plutôt simple et agréable à lire. C’est une lecture sans prise de tête, qui change des romances habituelles même si l’idée n’est pas inédite.

Bonne lecture,

et

Coucou tout le monde,

je vous propose mon ressenti sur :

Les sœurs du Titanic

Patricia Falvey

❤ ❤ ❤ ❤ ❤

Résumé :

Délia, jeune Irlandaise, vient de perdre sa sœur Nora dans le naufrage du Titanic.

Sur un coup de tête, elle prend sa place et devient gouvernante auprès d'un séduisant veuf.

Une vie heureuse, mais rongée par le secret.

Délia ignore encore que Nora a en réalité survécu et qu'elle est devenue amnésique…

Mon avis :

Délia et Nora sont deux sœurs très différentes qui n’ont jamais vraiment été proches l’une de l’autre, en grande partie à cause de leur mère qui a toujours privilégié Nora. Lorsqu’une place de gouvernante est proposée à l’une d’entre elles, Ma décide d’envoyer en Amérique sa fille aînée, promise, selon elle, à un grand avenir. Délia, qui rêve d’aventure, se voit offrir elle aussi le voyage grâce à l’intervention de son père bien-aimé. Délia, qui pense avoir perdu sa sœur lors du naufrage du bateau, se fait passer pour Nora pour échapper au poste de domestique qui lui était dévolu à l’origine. Elle éprouve tout de suite beaucoup d’amour pour la petite Lily et une certaine attirance pour le père de l’enfant. Et peu à peu, la jeune fille timide et réservée va prendre de l’assurance tandis que sa sœur, prise en charge par une inconnue, va perdre de sa superbe.

Si le personnage de Délia, dont on suit la lente évolution tout le long du roman, m’a assez plu, j’ai eu plus de mal avec Nora que j’ai eu du mal à cerner et dont la transformation est moins convaincante.

J’ai bien aimé le lien qui se crée entre Délia et la petite fille, très attachante. J’ai apprécié que la romance entre Délia et le père de l’enfant ne prenne pas trop de place dans l’histoire.

Par contre, j’ai été déçue par le manque de suspens par rapport à l’usurpation d’identité de Délia. Il y avait matière à rendre cet aspect plus intéressant pour rendre le roman plus addictif.

S’il y a de bons passages, j’avoue que certains m’ont assez ennuyée. Sans oublier, à plusieurs reprises, des redondances multiples sur deux sujets concernant chacune des soeurs. 

Une nouvelle lecture mitigée donc (j’ai l’impression de les collectionner en ce moment)

Bonne lecture,

et

Coucou tout le monde,

nouveau retour de lecture. Celui de :

L’autre femme de mon mari

Amanda Prowse

❤❤❤❤❤

Résumé :

Rosie Tipcott a tout pour être heureuse : un mari merveilleux, deux filles délicieusement espiègles, et une jolie maison en bord de mer. Il ne se passe pas un jour sans qu’elle remercie sa bonne étoile. Quand son mari la quitte du jour au lendemain pour une autre femme, et réclame la garde des enfants, son monde s’effondre. Le moment est venu de se poser une question : que reste-t-il de sa vie ? Dépossédée à la fois de son rôle d’épouse et de mère, saura-t-elle trouver la force de se reconstruire ?

Mon avis :

Il est mitigé. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Pendant une centaine de pages, on assiste à une chronique de vie, celle de Rosie et sa famille, qui a vite émoussé mon intérêt.

Quand son mari la quitte, l’histoire commence vraiment mais avec une impression de tourner un peu en rond au bout d’un moment.

J’ai trouvé plusieurs scènes et réactions très étonnantes, je dois l’avouer (Rosie pleurniche le départ de son mari et deux secondes après, elle éclate de rire « bêtement ». Il y a aussi sa désinvolture quand son aînée lui apprend que sa petite dernière a quelque chose de coincé dans le nez - ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres).

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, même pas aux deux petites filles (un peu tout de même à la plus jeune quand elle retrouve sa maman après l’hospitalisation de cette dernière et qu’elle est tout intimidée). L’aînée m’a souvent agacée et je l’ai trouvé très puérile du haut de ses sept ans (qui est normalement l’âge de raison, dit-on).

J’ai quand même eu de la compassion pour cette femme qui ne demande pas grand-chose à la vie si ce n’est une petite famille après avoir été abandonnée elle-même par sa maman lorsqu’elle était bébé et qui du jour au lendemain est quittée par son mari, puis dépouillée de son rôle de mère.

Mais alors que pendant presque tout le roman, elle pleurniche sur son sort et ne fait pas grand-chose pour s’en sortir, ne souhaitant que reprendre sa vie d’avant, elle fait brusquement volte-face sans qu’on sente vraiment le cheminement qui l’amène à le faire.

J’ai trouvé aussi que le sort s’acharnait un peu trop sur elle, du coup, l’ensemble manque un peu de vraisemblance.

Par contre, j’ai plutôt bien aimé les interactions avec les personnages secondaires qui tiennent d’ailleurs pas mal de place. Cet aspect m’a semblé assez réaliste : ce ne sont pas forcément les gens sur qui on pense pouvoir compter qui sont fiables et vice-versa. C’est sans doute un des points forts de ce roman. Si on passe sur le côté parfois un peu trop larmoyant, il y a aussi matière à réflexion sur nos propres vies.

En conclusion, je suis plus déçue qu’enthousiasmée par ce roman.

Bonne lecture,

et

Coucou tout le monde,

Je vous souhaite à tous un bon week-end.

Voici mon avis sur :

Un hiver avec le diable

Michel Quint

❤❤❤❤❤

Résumé :

Robert Duvinage est un escroc à la petite semaine, mais au grand cœur. Hortense Weber a tout pour l’intriguer. Que cache cette institutrice célibataire, venue s’exiler à Erquignies, avec son bébé sous le bras ? À la veille du procès d’Oradour, les tensions sont ravivées par un incendie criminel dans une ferme voisine. Parce qu’il veut confondre l’assassin et parce qu’il veut veiller sur Hortense, en proie à une peur permanente, Robert suspend un temps ses activités de contrebande. Serait-ce ainsi pour lui un moyen de soulager sa conscience ?

Mon avis :

Si ce n’est l’écriture particulière de l’auteur, que j’ai trouvé un peu brouillonne, et la scène finale dans l’église un rien rocambolesque, j’ai beaucoup apprécié ce roman qui navigue entre Histoire (avec un grand H) et polar, avec même un petit côté roman de terroir.

Il y a une très bonne intrigue et je dois avouer que du début à la fin, je me suis totalement laissé embarquer par le récit. Les personnages sont aussi attachants que réalistes. Il y a un habile mélange entre la grande Histoire et la (les) petite(s) histoires de chacun des protagonistes.

Dès le départ, on tente de savoir ce que cachent nos deux héros principaux, Robert et Hortense. J’ai beaucoup aimé la relation ambiguë qui se noue entre ce petit escroc de peu d’envergure et cette institutrice au passé trouble.

Le lecteur essaie aussi de deviner qui a mis le feu chez les Verheyden et pourquoi. Et comme les incendies (ou tentatives) continuent - un à l’école où vit Hortense et un autre au salon de coiffure de Noëlla - Robert essaie de relier les uns et les autres.

Nous sommes dans la France de l’après-guerre, en plein procès de l’Oradour et de la guerre d’Indochine. Un pan de l’histoire que je n’ai guère vu traité jusqu’à présent dans la littérature française. Les esprits sont échauffés à la fois par ces événements, à la fois par ce qui a pu se dérouler pendant la guerre. Le village est divisé, les querelles vont bon train. Peut-être que les règlements de comptes ne sont pas loin. Le lecteur s’attend donc à ce que tous les secrets soient enfin déterrés avant la fin du roman et il est satisfait d’obtenir une réponse à ses questions.

Un roman que je ne peux que vous conseiller.

Bonne lecture,

et