Coucou tout le monde,

J'en fais peu désormais par manque de temps,

mais je tenais aujourd'hui à vous parler de

Un hiver au beurre salé

Elisha Lowann

Évasion éditions

Résumé :

Rozen Plouarnec, esthéticienne, rousse, Parisienne malgré elle, stérile et larguée. Ah oui, j'oubliais: vieille aussi! Bah oui, j'ai 35 ans! Imaginez, à trois semaines de Noël, je me retrouve célibataire sans aucune perspective réjouissante. Alors quand ma mamie Fanchon, alias mamie caca, me propose de passer les fêtes de Noël sur ma côte d'amour natale, j'hésite. Depuis la mort de mon père la veille de mes onze ans, je me suis éloignée de ma famille et de mes origines. Comme mon ami le diable et mes personnalités multiples sont de bon conseil, je me dis que je vais forcément prendre la bonne décision, non ?

Mon avis :

Ce roman me faisait de l’œil depuis longtemps puisqu’il se déroule dans ma région. Ajoutez à cela un résumé qui me laissait à penser que c’était drôle avec une petite dose émouvante, il ne m’en fallait pas plus.

Alors si on excepte une inexactitude, à savoir qu’une jeune femme de 35 ans ne peut pas être née à l’hôpital de Saint-Nazaire, boulevard Charpak puisque ledit hôpital et sa maternité ne sont opérationnels que depuis 2012, j’ai aimé retrouver des lieux qui me sont familiers depuis toujours – et à propos d’une petite allusion du livre, je confirme être une adulte saine d’esprit qui habite la Loire-Atlantique.

J’ai bien ri à la lecture de ce roman, ce qui n’est pas souvent le cas. (Le dernier en date était un livre de Maud Brunaud dont vous pouvez retrouver mon avis sur mon blog).

J’ai beaucoup aimé le personnage principal, Rozen, et ses dialogues avec elle-même et ceux qu’elle entretient avec le Diable.

Les autres personnages, Mamie Caca en tête – autant vous prévenir tout de suite, elle est complètement déjantée – sont tout aussi intéressants.

Un secret de famille va être dévoilé au cours de ces vacances et je dois dire que je ne l’ai pas vu venir un seul instant. J’avoue même avoir pensé à toute autre chose à un moment du roman. Un bon point, donc, car j’adore est surprise.

Il y a un autre point qui m’a fait « tiquer » en dehors du lieu de naissance, c’est sur les fausses couches. L’auteure parle de « douleurs à en crever ». J’en ai fait deux. La première à 2 mois et demi (aucune douleur) et une autre à 5 mois avec juste des contractions ordinaires (et perte de sang). La seule « douleur à en crever » était d’un point de vue psychologique. Bon, après, peut-être que toutes les femmes ne ressentent pas la même chose.

En résumé, un livre pour se détendre, plus feelgood que romance de Noël, qui vous fera certainement passer un très bon moment.

Je vous souhaite un bon week-end

et de belles lectures

Coucou tout le monde

Je vous retrouve pour un nouveau service presse

C'était moi l'homme et lui la femme

Clarisse

RÉSUMÉ

Mon avis :

Tout d’abord, je tiens à remercier Clarisse pour l’envoi de son témoignage.

Dans ce récit, très court, l’auteure se livre sans tabou.

Tout commence par un burn-out. La jeune étudiante se donne en effet sans compter à ses études de droit jusqu’à son examen final. Là, elle « pète les plombs » comme on dit. Hospitalisée dans un HP, elle est probablement encore fragile lorsqu’elle rencontre Victor. De leur union naît très vite un enfant, Arthur, alors même que Victor est victime d’un grave accident qui va avoir plusieurs incidences dans la vie du couple. À commencer par l’installation provisoire chez les beaux-parents qui ont tendance à vouloir s’approprier le bébé. Victor, saisonnier dans la restauration, se retrouve au chômage, sombre dans l’alcool et passe son temps sur des jeux vidéos. Clarisse se sent délaissée par son mari, enchaîne stage et contrat saisonnier et est reconnue comme étant bipolaire.

Les problèmes continuent de s’abattre sur le couple lorsque leur maison brûle. Retour chez les beaux-parents, fausse-couche, Victor devient violent et fait une attaque cardiaque. Les disputes s’enchaînent. Le petit Arthur grandit dans cette ambiance délétère et calque son attitude sur celui de son père alors même que Clarisse a toujours été une mère attentive au bien-être de son enfant.

J’ai fait la connaissance de Clarisse via les réseaux sociaux, il y a quelques années déjà et je connaissais une partie de sa vie. À travers ce récit, ce sont plusieurs pans que j’ai découverts. J’ai ressenti beaucoup d’empathie pour elle. En lisant cet ouvrage, on voit que la vie ne l’a pas épargnée (tout ce à quoi elle a été confrontée n’est pas noté ici), elle qui ne demande pourtant pas grand-chose.

Ce livre aborde plusieurs thèmes. La maladie – bipolarité, alcoolisme, addiction aux jeux – le burn-out, la violence conjugale (et les conséquences que cela peut avoir sur les enfants). Un récit sobre et émouvant.

Édité par les éditions Édilivre, il est disponible sur plusieurs plateformes.

 Le souffle de la liberté

Coucou tout le monde,

J'espère que vos vacances se passent bien et que vous n'avez pas trop soufferts de la canicule.

Les corrections de mon nouveau roman ayant pris un peu de retard, il ne sera sans doute pas disponible avant la fin du mois (voire début ou mi-septembre pour la version broché). 

Je vous retrouve donc aujourd'hui pour vous parler d'une saga historique que je viens de terminer. 

Le souffle de la liberté

Nathalie Brunal

(éditions Nouvelles plumes)

Tome 1 : Elvira

1840. Elvira, jeune fille de la haute société londonienne, redoute de devoir bientôt se mettre en quête d'un mari. Elle qui rêve d'une vie d'évasion et d'aventure, loin des carcans de la cour, apprend qu'Alexander Sweeton, propriétaire d'une plantation en Virginie, est de passage dans la capitale; Celui-ci tombe sous son charme et l'épouse avant de repartir avec elle pour l'Amérique. Son rêve devenu réalité, la jeune Anglaise pétrie d'idéaux découvre le côté obscur de cette terre de promesses. Rangée du côté des esclaves, elle s'attire ainsi les foudres du contremaître, Louis, qui entend lui faire payer son esprit de révolte. Dans ce monde nouveau et hostile, Elvira trouvera-t-elle le courage de se battre pour ses convictions ?

Tome 2 : Pearl

La plantation des Sweeton se réveille sous le choc après le coup d'éclat de Louis, l'ancien contremaître devenu chasseur d'esclaves. Il a fait couler le sang et jaillir les flammes, avant d'enlever Pearl, la jeune mulâtresse qu'Elvira et Alexander ont élevée comme leur fille. Lian, son amoureux et protégé des Sweeton, décide de partir à sa recherche avec Louison et Ruth, fidèles amies d'Elvira. Louis va-t-il emmener Pearl sur sa plantation de Caroline du Sud pour la réduire en esclavage ? L'équipée lancée sur leur trace parviendra-t-elle à les rattraper ? Pearl reverra-t-elle la propriété de Virginie où elle a grandi ? Aux mains de cet homme cruel, la jeune femme sait qu'elle peut craindre le pire... Sa couleur de peau semble la condamner au malheur, saura-t-elle déjouer les pièges du destin ?

Mon avis : 

Cette saga n'a pas été sans me rappeler "L'envol du papillon" par différents côtés.

Si j'ai assez bien aimé le premier tome, j'ai été complètement charmée par le deuxième, et ce, à plusieurs titres.

Tout d'abord, les personnages. J'ai apprécié Alexander, mais Elvira apparaît trop comme une enfant gâtée pour que je m'attache à elle. Pearl a aussi parfois des réactions de petite fille gâtée mais dans une moindre mesure. De ce fait, elle m'est apparue nettement plus sympathique. Quant à Lian, j'ai été entièrement sous son charme.

Dans le tome 1, j'ai également adoré Mam Lynah et dans le tome 2, Trudy, deux personnages haut en couleur (sans jeux de mots sur la couleur de peau de l’une et les tenues vestimentaires de l’autre)

Dans les deux tomes, les personnages secondaires prennent chacun la place qui leur est dévolue, ce qui enrichit parfaitement cette saga.

Ensuite pour l’histoire elle-même. "Pearl", est beaucoup plus axé sur le genre aventure, ce qui m'a davantage plu. Par ailleurs, l’intrigue est plus riche en rebondissements auxquels on ne s’attend pas du tout. Le lecteur est ainsi tenu en haleine tout le long du roman.

Pour « L’envol du papillon », je m’étais penchée sur l’abolition de l’esclavage en axant mes recherches dans une colonie française (une partie de l’histoire se déroulant aux Antilles). Ici, nous avons le point de vue américain. En conséquence, cela diffère un peu et cela m’a permis de découvrir l’aide apportée aux esclaves par les quakers.

La plume de l’auteure est agréable et fluide. Un petit regret néanmoins pour certaines tournures un peu trop modernes. J’aime, quand je lis un roman historique, être complètement dans l’esprit de l’époque. Les phrases et les dialogues ont donc toute leur importance pour moi. Mais c’est un détail qui peut ne pas gêner certains lecteurs.

En conclusion, une bonne lecture qui nous emporte dans son tourbillon.

Je vous souhaite de belles lectures

Coucou tout le monde,

J'espère que vous allez bien.

Je vous parle aujourd'hui d'un nouveau

Service Presse

Les traces d’un amour complexe

Cynthia Kimberley

Résumé :

Véronica PAROS est une très jolie jeune femme, dotée d’un caractère trempé. Elle exerce une profession difficile, mais fort intéressante, elle est lieutenant de police. Au cours d’une enquête compliquée, elle va faire la connaissance d’un jeune PDG, Christopher LEIGHTON, entre eux une joute amicale va se mettre en place.
Leurs amours précédents ont laissé des traces complexes dans leur vie, arriveront-ils à trouver le chemin du bonheur ensemble…
Ce roman vous entraînera dans une histoire amoureuse au milieu d’une enquête policière parsemé de jeux amoureux.

Mon avis :

Tout d’abord, je tiens à remercier l’auteure pour sa confiance et l’envoi de son roman et le site Simplement pro pour la mise en relation.

Il s’agit d’une romance doublée d’un petit côté policier. Bon, j’avoue que j’ai trouvé que la romance était plus présente que l’histoire policière, mais on suit tout de même notre jeune lieutenant de police dans l’exercice de ses fonctions. Et soit l’auteure connaît ce milieu, soit elle a fait des recherches. Ce qui est toujours appréciable.

L’intrigue se tient et est bien suivie jusqu’à la fin. J’ai tout de même noté une ou deux incohérences. Bien vu, l’idée du rebondissement vers la fin pour dynamiser l’histoire.

L'écriture est dans l’ensemble agréable. J’ai néanmoins été déroutée par des passages au présent et d’autres au passé et il y a des redondances et des phrases explicatives inutiles qui nuisent un peu à la fluidité du style.

La romance est assez fleur bleue (même si - très légèrement – épicée). L’attitude de Christopher à un moment m’a quand même déconcertée (je ne veux pas en dire plus pour ne pas spoiler).

Les personnages sont plutôt attachants. Véronica est une jeune femme dotée d’un bon tempérament, mais cache un grand romantisme et Christopher se pique d’un d’humour bienvenu.

En résumé, une lecture un peu mitigée pour moi, mais qui a eu par ailleurs de bons retours sur le net. Aussi, je vous laisse vous faire votre propre opinion à son sujet.

*****

Je me suis inscrite au challenge

#payetonslip

Comme lire 12 livres en 3 mois me semble trop facile,

je vise la taille L.

Rendez-vous en septembre pour voir si j'ai réussi mon challenge.

1/25

Coucou tout le monde,

contente de vous retrouver pour un nouveau retour de lecture

Une libraire, deux crapulettes, un ermite…

joyeux bazar garanti !

Sonia François

Éditions du Loir

Résumé :

Moi, c'est Louise. Trente-huit ans, deux enfants, enseignante, un physique passe-partout, aucun signe distinctif… Ah si, peut-être bien quand même… Je suis mordue de lecture et je m'apprête à me lancer dans un projet fou : devenir libraire ambulante. Bien sûr, je ne suis pas seule dans cette aventure. Je vous propose de monter à bord de mon libriobus pour rencontrer des personnes épatantes : ma merveilleuse famille, et mes proches sans qui la vie serait bien terne, la pétillante Odette, soixante-dix printemps et la discrète Antoinette, sa meilleure amie, ainsi que leur joyeuse bande de copines, sans oublier Hector le taciturne. En résumé, je vous invite à plonger avec moi dans un voyage au cœur des livres et dans la vie d'un village pas comme les autres.

Mon avis :

Tout d’abord, je remercie Sonia François pour l’envoi de son roman gagné sur le groupe Facebook Lecteurs-auteurs : la passion des mots lors de sa journée auteur.

Ce premier roman, écrit dans un style simple et fluide et avec des personnages attachants, vous fera passer un très bon moment de lecture.

On s’imagine très bien assis sur le banc, discutant avec Louise, Odette ou Hector, le regard contemplant la petite place du village, évoquant aussi bien nos vies que nos lectures.

J’ai adoré le franc parlé d’Odette. Elle m’a un peu rappelé ma grand-mère maternelle (qui portait d’ailleurs le même prénom). Pleine d’humour, elle ne mâche pas ses mots. J’ai aimé aussi suivre l’histoire de sa vie et découvrir que derrière ce petit boute-en-train, il y a aussi une fêlure.

Hector m’a beaucoup touché, tant par son histoire que par un obstacle qu'il croit insurmontable.

J’ai adoré la petite touche de romance entre deux personnes âgées. C’est tellement rare que ce thème soit abordé en littérature !

Louise étant libraire, il y a de nombreuses références littéraires. Des écrivains connus bien sûr, mais aussi – chose que j’ai trouvé particulièrement sympa de la part de l’auteure – des références à des auteurs actuellement en autoédition. C’est une très belle idée !

Par ailleurs, je me suis surprise à me demander quelle était la part autobiographique de Sonia - que je connais un peu à travers nos échanges sur Facebook et Instagram - dans Louise.

Ce roman feelgood fait la part belle également à l’empathie et à l’entraide qui existent entre les habitants de ce petit village.

En résumé, un roman qui saura certainement autant vous faire sourire que vous émouvoir.

Je vous souhaite de bonnes lectures

et