• Nouvelle couverture et premier chapitre en lecture

    Nouvelle couverture et premier chapitre en lecture

     

     

    Bonjour à tous,

     

    Une nouvelle couverture pour

     

    "Une seconde chance"

    (ex "Le pyé koko").

     

    Cela commence à faire beaucoup pour le même titre, j'en conviens.

     

    La faute à :

    Un premier éditeur (Sokrys),

    Un passage sur Amazon en AE,

    Un nouvel éditeur (Les bas-bleus),

    et enfin,

    Une fusion entre cet éditeur et un autre.

     

     

    Je vous propose de découvrir ici, 

     

     

    le premier chapitre.

     

     

     

         Elle n’avait jamais de retard. Du plus loin que remontaient ses souvenirs, il n’y en avait eu aucun. Elle abaissa l’abattant en bois laqué des W.-C. et s’y assit avec une anxiété grandissante tant elle avait l’angoisse  chevillée au cœur. Il n’y avait pas pire que l’incertitude.

         Heureusement l’attente ne dura que quelques secondes même si, à ses yeux, cela lui sembla une éternité. Ses mains, aux longs doigts fins ornés d’une seule bague en or gris surmontée d’un oxyde de zirconium, tremblaient légèrement tandis que les battements désordonnés de son cœur se répercutaient dans tout son corps. Elle se demanda un instant si elle n’aurait pas dû acheter un second test de grossesse par sécurité. Oui, elle aurait dû le prévoir.

         Quand elle osa poser ses yeux noirs sur le test, un « plus » bleuté apparaissait tout juste, ôtant les derniers doutes auxquels elle tentait désespérément de se raccrocher. Ce n’était pas possible ! Elle ne comprenait pas pourquoi, ni comment une telle chose avait pu lui arriver à elle. Elle se croyait tellement à l’abri d’un tel accident.

         À peine deux jours de retard dans son cycle et sa vie basculait. Deux jours durant lesquels elle avait senti grandir en elle une tension étouffante. À présent qu’elle savait, un grand désarroi l’envahissait. Elle ne parvenait même pas à pleurer. Elle ferma les yeux un instant pour ne plus voir l’objet qui venait de déterminer une partie de son avenir.

         Comment l’annoncer à Romain ? Il n’avait jamais été question d’enfant entre eux. Comment réagirait-il lorsqu’il apprendrait la nouvelle de sa grossesse ?

         À cet instant, elle se rendit compte que la réaction de son compagnon l’inquiétait plus que le fait même d’être enceinte. L’idée d’avoir un bébé faisait lentement son chemin dans son esprit encore tourmenté. Après tout, elle venait de passer la trentaine et il était temps de songer à fonder une famille. Question d’horloge biologique, peut-être. De toute manière, elle adorait les enfants qui le lui rendaient bien et ne doutait pas de ses capacités à être une bonne mère.

         Elle se rendit alors compte que l’idée de franchir le pas ne l’avait jamais effleurée. Elle n’imaginait pas Romain être le père de ses enfants même si elle se sentait incapable d’en donner les raisons.

         Ils s’étaient rencontrés deux ans plus tôt et vivaient ensemble depuis plus d’un an déjà. Il aurait été tout naturel, dès lors, de le voir assumer ce rôle. Cependant, Sarah rêvait de fonder une famille unie, elle qui en avait été privée enfant. Elle devait reconnaître que l’égoïsme caractérisé de Romain cadrait mal avec l’idée qu’elle se faisait de la vie familiale. Le sport et les copains primaient sur les activités partagées avec elle. Leur manque de centres d’intérêts communs l’avait fait soupirer de nombreuses fois, bien qu’elle s’y fût désormais accoutumée, mais la vie de famille revêtait un minimum de concessions de part et d’autre qu’elle refusait de voir sacrifier. Romain pourrait-il s’y plier ? Elle en doutait fortement.

         Pourtant Romain n’avait pas toujours été cet être égoïste, dépourvu de tendres sentiments à son égard. Elle ne l’avait pas jugé ainsi lors de leur rencontre, en tous les cas. Ils s’étaient croisés chez un fleuriste, un dimanche de fête des Mères. Il lui avait demandé conseil pour le bouquet qu’il voulait offrir à sa génitrice, ce qu’elle avait accepté en souriant aimablement.

         En remerciement de son aide, il lui avait proposé un café. Elle avait poliment décliné l’invitation, non pas que le jeune homme lui déplaise, elle n’avait seulement pas pour habitude de se laisser ainsi courtiser par un inconnu, fût-il plutôt séduisant. Le jeune homme en question ne se laissa pas décourager pour autant et, quelques jours plus tard, elle eut la surprise de se voir offrir un énorme bouquet de roses à son domicile.

         Elle avait été, tour à tour, étonnée et amusée d’apprendre qu’il avait mené sa petite enquête auprès de la fleuriste pour la retrouver. Elle s’était finalement laissé séduire par le charme qui se dégageait de sa personne. Beau brun aux yeux marron, il plaisait indéniablement et en avait conscience.

         L’image qui émanait de lui, pourtant, était bien loin de supposer l’égocentrisme qu’elle avait découvert par la suite. Avait-il délibérément caché ce trait de caractère au début de leur relation ou s’était-elle menti à elle-même ? Peut-être, tout simplement, avait-il fait des efforts au commencement de leur idylle, mais une fois acquis les sentiments qu’elle lui portait, avait-il relâché toute attention comme cela arrivait fréquemment dans les couples ?

         Sarah inspira profondément avant de sortir de la salle de bains pour se rendre dans la chambre attenante. Levé depuis moins de cinq minutes, Romain avait déjà enfilé un pantalon de coton noir et fermait à présent le dernier bouton de sa chemise blanche. Il ne prenait jamais de petit déjeuner. Il se contentait d’un café noir quand il arrivait à son travail.

         Sans le quitter du regard, elle lui tendit le test qu’elle tenait encore d’une main tremblante. Le jeune homme fronça les sourcils avec une certaine indifférence.  

         — Qu’est-ce que c’est que ça ?

         Le cœur de Sarah poursuivit sa course effrénée et elle se mordit la lèvre inférieure.

         — Un test de grossesse, répondit-elle dans un souffle.

         Elle se demanda si les mots avaient bien franchi le cerveau de Romain quand il réitéra sa question d’une manière différente mais tout aussi impassible :

         — Qu’est-ce que tu fais avec ce truc ?

         La jeune femme aspira une nouvelle bouffée d’oxygène avant d’expliquer d’une voix qu’elle aurait voulu plus naturelle :

         — Je vais avoir un bébé, Romain.

         Cette fois, les mots semblèrent pénétrer l’esprit de Romain.

         — Qu’est-ce que tu me racontes là ? Tu ne peux pas être enceinte. Tu prends la pilule, non ?

         — Je ne sais pas ce qui s’est passé, balbutia-t-elle, se sentant inexplicablement coupable d’être tombée enceinte malgré sa contraception, comme si elle pouvait être fautive de quoi que ce soit.

         — Tu ne sais pas ce qui s’est passé ? répéta Romain d’une voix dure où perçait une note de scepticisme. Tu ne m’as quand même pas fait un enfant dans le dos ?

         Elle fit un pas vers lui et posa une main conciliante sur son avant-bras.

         — Je te jure que non, se défendit-elle, blessée qu’il lui prête de telles intentions. Je ne sais pas. Peut-être ai-je oublié de prendre un comprimé. Je peux vérifier, mais cela m’étonnerait fort. Ou, ou… je n’en sais rien, répéta-t-elle en secouant la tête, aussi incrédule que lui de ce qui leur arrivait. Ce sont des choses qui arrivent, voilà tout. Ce genre d’accident n’est pas si rare, crois-moi.

         — Débarrasse-toi de ça ! dit-il en se dégageant d’un geste brusque.

         Elle crut un instant qu’il parlait du test de grossesse, comme si le jeter nierait son état. Elle tenta une nouvelle approche, mais il la repoussa vivement. Elle perdit l’équilibre et se cogna violemment le bras contre la commode en rotin qu’elle s’était offerte deux ans auparavant, avec une prime de fin d’année. Sarah réprima un cri de douleur en entendant Romain prononcer d’une voix sans chaleur :

         — Tu m’entends : je ne veux pas de ce bébé. Débarrasse-toi de lui.

         Il sortit de la chambre d’un pas rageur, sans plus se soucier d’elle. Ni de sa douleur au bras, ni des sentiments qui l’agitaient. Pour lui, le problème était déjà réglé. Elle devait avorter. Point final.

         Quand elle entendit la porte d’entrée claquer, elle frotta son bras endolori et se laissa choir sur le lit. À ce moment-là seulement, elle s’autorisa à pleurer.

         Combien de temps resta-t-elle ainsi, recroquevillée sur le grand lit défait ? Elle l’ignorait. Suffisamment longtemps cependant pour que ses larmes se tarissent. La douleur lancinante de son bras la ramena à la réalité. Elle aurait un bel hématome d’ici peu, à n’en pas douter. Mais pour le moment, elle n’avait pas le temps de le soigner.

         Elle jeta un œil sur le radio-réveil posé sur la table de chevet de Romain. Près d’une heure s’était écoulée depuis qu’elle avait la certitude d’être enceinte. Elle émergea de l’état de léthargie dans lequel elle s’était lentement enfoncée. Encore hagarde, elle se hâta, car elle était en retard à son travail.

         Elle enfila rapidement les mêmes vêtements que la veille : un jodhpur marine et un pull-over écru. Sarah attrapa son imperméable couleur chocolat suspendu au porte-manteau et saisit ses clés qu’elle avait laissées, comme d’habitude, sur le meuble à chaussures dans l’entrée. Elle se précipita dehors. Heureusement, son travail n’était qu’à un petit quart d’heure de l’appartement. Elle s’y rendit donc à pied en pressant le pas, même si elle savait que sa patronne ne lui tiendrait nullement rigueur de son retard.

         Le ciel, d’un gris très sombre, était menaçant, mais pour le moment il ne pleuvait pas. Le vent fort, qui venait de l’océan, balaierait peut-être les nuages obscurs avant les premières gouttes.

         Son humeur s’harmonisait avec le temps. Romain avait été clair. Il ne voulait pas de ce bébé. Il doutait presque que cette grossesse fût accidentelle, lui reprochant à tort de ne pas avoir pris de précautions alors même qu’elle n’oubliait jamais de prendre sa pilule. De toute manière, elle n’aurait jamais délibérément fait un bébé sans le consentement du futur papa. Ce n’était pas dans sa nature d’agir ainsi.

         Le manque de confiance que Romain venait de lui montrer la blessait plus qu’il l’aurait fallu. Même si les sentiments qu’elle éprouvait à son égard s’étaient émoussés au cours des derniers mois, un fil ténu existait encore malgré tout dans son cœur. Elle se demandait d’ailleurs bien pourquoi.

         Maintenant qu’elle était enceinte, elle se sentait irrémédiablement liée à lui. Elle ne se résignait pas encore à l’idée d’avorter comme il le lui avait clairement ordonné. Elle n’avait certes pas désiré cet enfant, mais il était là et elle acceptait sa maternité comme un fait accompli.

         Perdue dans ses sombres pensées, Sarah s’engagea sur la chaussée sans prendre garde à la circulation généralement peu dense dans cette rue qu’elle connaissait si bien. Un grand coup de frein la fit violemment sursauter tandis que résonnait un retentissant coup de klaxon qui lui vrilla les tympans. Le visage furieux d’un homme apparut par la vitre entrouverte.

         — ça ne va pas la tête ? l’invectiva-t-il d’un ton cassant. Vous traversez la rue n’importe où et sans regarder ! Vous vous croyez seule au monde ou quoi ? J’aurais pu vous tuer !

         Le conducteur, furieux exagérait un tant soit peu, car il ne roulait pas assez vite pour provoquer un choc mortel. Elle prit malgré tout conscience qu’elle venait d’échapper de peu à un accident. Sans les réflexes du chauffeur le camion de déménagement l’aurait sans aucun doute heurtée. Les conséquences auraient pu être plus importantes que la simple frayeur qu’elle ressentait.

         Rouge de confusion, elle murmura une vague excuse à l’intention du conducteur et, les jambes flageolantes, parcourut les quelques pas qui lui restaient pour gagner son lieu de travail.

         Quand elle poussa la porte de la brasserie où elle travaillait, elle fut accueillie par le regard scrutateur de sa patronne.

         — Excuse-moi, Mina. Je suis en retard.

         Les larmes aux bords des yeux, elle ne put ajouter un seul mot.

         — Assieds-toi, intima la femme noire dont les formes généreuses s’épanouissaient de plus belle avec la ménopause. Je te rejoins tout de suite. Tu m’as l’air d’avoir besoin d’un bon remontant.

         En d’autres temps, Sarah aurait protesté. À cette heure de la matinée, les tâches ne manquaient pas à la brasserie. Plusieurs clients s’attardaient en sirotant leur café, avant de se rendre à leur travail. Mais pour la jeune femme, ce matin-là n’était pas un matin ordinaire. Depuis qu’elle avait la certitude d’être enceinte, tout allait de travers et Sarah se sentait anéantie par tous les bouleversements qui en découlaient. Elle se conforma donc aux ordres de sa patronne sans plus d’objections. 

         Un groupe d’adolescents d’une quinzaine d’années, venus bruyamment attendre le début des cours matinaux, quitta la brasserie dans un grand brouhaha de voix et de rires pour rejoindre le lycée privé situé dans une rue parallèle. D’autres clients emboîtèrent le pas des jeunes gens. Et bientôt, on n’entendit plus que les bruits étouffés provenant de la rue.

         Après avoir servi un client qui patientait tranquillement dans un coin tout en lisant son journal du matin, Mina s’approcha de la table de la jeune femme avec deux cafés forts et s’installa en face de Sarah. Elle posa sa large main noire sur la sienne.

         — Alors, raconte-moi : qu’est-ce qu’il t’arrive ?

         La jeune femme plongea son regard perdu dans celui de sa patronne. Mina faisait partie de sa vie depuis de longues années déjà, l’Antillaise étant la meilleure amie de sa mère depuis l’adolescence. Si la vie avait parfois séparé les deux amies, elles avaient pourtant réussi à partager les moments forts de leurs existences respectives, comme le mariage de l’une ou la naissance du bébé de l’autre.

         Sarah aimait cette femme au fort caractère qui, depuis l’enfance, lui témoignait une tendresse particulière. Ses rapports avec sa mère ayant toujours été superficiels, parfois même conflictuels, c’est à Mina qu’elle s’était tout naturellement confiée lorsqu’elle avait quitté précipitamment son précédent emploi, un mois plus tôt.

         L’Antillaise tenait la brasserie Le Pyé koko qu’elle avait achetée avec son mari, deux ans à peine avant que celui-ci ne succombe d’un cancer du poumon. À présent, elle était associée à l’un de ses frères, Ambroise, cuisinier de formation, tandis que Mina s’occupait du service et de la caisse. Si la brasserie marchait plutôt bien, ils n’avaient pas réellement besoin de personnel, mais quand Sarah était arrivée en larmes après avoir abandonné son travail dans une agence immobilière, Mina avait prétexté qu’une aide serait la bienvenue. La jeune femme n’avait pas été dupe et avait remercié Mina de la dépanner le temps qu’elle trouve un autre emploi. Elle n’avait pas encore réellement cherché, désireuse avant tout de se reconstruire. Ici, entourée de ses amis, elle se sentait en sécurité.

         Sarah essuya d’un revers de main les larmes qu’elle n’avait pu retenir.

         — J’attends un bébé.

         Le visage de Mina s’éclaira.

         — Et alors quoi ? C’est cela qui te met dans un état pareil ! Dis-toi que ce bébé, c’est un cadeau du ciel, Sarah.

         Mal à l’aise, Sarah baissa les yeux.

         — Excuse-moi, Mina. Je…

         La jeune femme ne sut que dire. Elle se trouvait soudain égoïste de se plaindre de son état auprès d’une femme qui n’avait jamais pu avoir de bébé. Le vide d’une vie sans enfant, Sarah ne pouvait l’imaginer. Difficile d’accepter l’inéluctable verdict. Il y avait tant d’enfants abandonnés, tant d’enfants maltraités ou délaissés. Comment vivre avec ce sentiment d’injustice de ne pouvoir soi-même concevoir d’enfant ?

         Mina avait dû faire face à la frustration et à l’amertume de ne pas devenir un jour la mère aimante et attentionnée qu’elle aurait souhaité être, sans jamais comprendre le sens d’une telle cruauté de la vie. Elle avait reporté sur ses neveux et nièces, et surtout sur la petite Sarah si délaissée, tout l’amour dont son cœur débordait. La petite fille, avide de tendresse, avait su combler une partie de son mal d’enfant, mais cela n’avait jamais pu remplacer le lien puissant qui existait entre une mère et son enfant, elle en avait conscience.

         — Je suis désolée, répéta Sarah en relevant la tête. Je n’ai pas le droit de me lamenter d’être enceinte. Surtout pas auprès de toi.

         Mina balaya ses excuses d’un revers de la main. Le temps lui avait appris à accepter cet état de fait : elle ne serait jamais mère. Pourtant, tapie au fond d’elle-même, la douleur était toujours là, prête à ressurgir à tout moment. Elle s’en voulut de la vague de jalousie ressentie envers la jeune femme à l’annonce de sa grossesse, mais on ne commande pas ce genre de sentiments, elle le savait pertinemment.

         — Le problème, poursuivit Sarah, c’est Romain. Il ne veut pas de cet enfant.

         Cela ne surprit nullement Mina qui avait une piètre opinion du jeune homme. Elle s’était toujours demandé comment Sarah avait pu choisir un type comme lui et pourquoi elle vivait avec un homme qui ne la méritait pas. Elle avait toujours espéré secrètement que leur liaison prendrait fin. L’arrivée inopinée de cet enfant bouleversait malheureusement ce rêve qu’elle caressait depuis le début de leur fréquentation.

         — Et toi, tu le veux, ce bébé ?

         — Je ne sais pas, murmura Sarah d’un ton hésitant. Oui… Enfin, maintenant qu’il est là…

         Elle secoua la tête, troublée par le doute qui l’assaillait.

         — Romain veut que j’avorte. Il me l’a dit clairement. Mais moi… Je ne suis pas contre l’avortement, en général. Seulement, je…

         La jeune femme avait du mal à remettre de l’ordre dans ses pensées.

         — En ce qui me concerne, je ne sais pas. Je ne sais plus.

         — La décision t’appartient, Sarah. Ne laisse pas cet imbécile décider pour toi.

         La jeune femme  amorça une mimique  attristée.

         — Tu ne l’as jamais apprécié, n’est-ce pas ?

         — Il ne mérite certainement pas une fille comme toi !

         Mina pressa sa main sur celle de Sarah.

         — Et s’il décide de vous laisser tomber, l’enfant et toi, ajouta-t-elle, tu ne seras pas seule. Tu pourras toujours compter sur nous, tu le sais très bien.

         Pour la première fois depuis ce qui lui sembla une éternité, Sarah esquissa un sourire timide.

         — Merci Mina. Merci d’être toujours là pour moi.

         — Bah, protesta l’Antillaise qui ne voulait pas céder au sentimentalisme, ce n’est pas grand-chose. Allez, au travail maintenant ! Il y a des clients qui s’impatientent.

         Une partie de sa sérénité retrouvée, Sarah s’activa auprès d’un habitué qui la hélait pour une nouvelle commande. Oui, la vie continuait, malgré tout.      

     

     

     

     

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  • Commentaires

    1
    Lundi 16 Septembre 2019 à 18:36

    Bonsoir Nadine, merci pour ce partage et aussi pour cette lecture que je lirais plus tard car trop long ce soir. Beaucoup de plantations au jardin avec un soleil magnifique. Le dos a du mal à suivre. J'espère que tout va bien pour toi. Bonne soirée. Gros bisous. 

    2
    Lundi 16 Septembre 2019 à 18:38

    Bonsoir ma douce Nadine

    Je viendrai en journée lire tout ton texte (premier chapitre qui semble captivant) car ce soir mes yeux fatiguent à la lumière artificielle.

    En tous les cas je te félicite mon amie car tu es une belle écrivaine et je te souhaite tout tout plein de succès car tu le mérites.

    Hellocoton a fermé ses portes, c'est triste pour les blogueuses... qui avaient leurs blogs sur ce site, en espérant que beaucoup ont pu récupérer et transférer leurs articles sur une autre blogosphère.

    En un clic, j’arrive avec grand plaisir dans ton bel univers pour te souhaiter une belle soirée.

    Je te fais de gros bisous d’amitié de mon île intense d’adoption.

    3
    Lundi 16 Septembre 2019 à 18:57

    Bonjour Nadine,  cela me fait penser a ma première grossesse, et j'en ai souffert aussi mais pour moi qui suis catholique  cela aurai été un crime , le livre , je l'ai lu et j'adore le relire,  merci pour  me faire raviver mes souvenirs, mon grand a 49 ans et j'en suis heureuse de l'avoir gardé  dans mon ventre,   gros bisous ma Nadine   bonne soirée Marie

    4
    Lundi 16 Septembre 2019 à 20:44

    Re- Bonsoir ma douce.. Comme FANY il me plaît bien aussi ton livre , je vais crouler sous les livres cet hiver!!!

    Ce soir un peu fatiguée mais je me force à mettre un petit mot à tous le monde .. 

    Je te souhaite une bonne soirée moi ce sera un film.. Gros bisous à toi 

    Monique ❤️❤️❤️

    5
    Vendredi 20 Septembre 2019 à 12:20

    Bonjour Narine,

    Merci pour cette histoire touchante.

    Pas facile d'apprendre une première grossesse.

    J'espère que tu vas bien.

    Bonne fin de semaine. Gros bisous. Landrie.

    6
    Samedi 21 Septembre 2019 à 08:12
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