• Si ce n'était son absence

      

    Si ce n'était son absence

     

    Bonjour à tous,

    aujourd'hui, je vous donne mon ressenti sur un témoignage bouleversant :

     

     

    Si ce n’était son absence

    Elisabeth de Gentil-Baichis

    Editions l’Harmatan

     

     

    Camille, quinze ans, met fin à ses jours sans que son entourage n’ait un seul jour soupçonné son mal-être profond.

     

    « Quand tout est à réinventer, quand on ne sait plus soi-même qui on est,

    on cherche à tâtons
    des nouveaux chemins pour avancer. L’écriture m’a permis de déposer ce qui m’encombrait,
    ces émotions dont je ne savais plus quoi faire après la mort par suicide de ma fille. L’écriture m’emmène ailleurs, me permet de me décentrer de ma peine. Je fais le choix de me poser et de regarder en face ce que j’ai à traverser. Sans crainte. Je propose au lecteur mes réflexions sur l’absence, sur le besoin de solitude, sur la relation aux autres qui se modifie, sur ce qui me fait du bien et m’apaise. L’écriture m’aide à mettre au monde la femme que je suis aujourd’hui, toujours la même et pourtant si différente.
    J’ai fait le choix d’écrire ce livre à la troisième personne. C’est une mère qui parle de sa fille. Ce pourrait être n’importe quelle mère. C’est une mère qui parle du temps, du temps du deuil, de laisser du temps au chagrin de se dire, aux larmes de couler, du besoin de redire l’amour qu’elle porte à son enfant. C’est une mère qui avance au fil de l’eau qui se surprend à entrevoir la lumière là où ne régnait que le chaos.
    C’est une mère qui parle de ce chemin d’acceptation de cette nouvelle vie qui s’offre à elle. La vie refleurit petit à petit, elle redécouvre ses saveurs, sa beauté. Au lieu de s’éloigner, sa fille lui devient plus proche. Un autre lien se construit, invisible aux yeux des hommes.
    L’absence devient en quelque sorte présence. »

     

     

    Mon avis : Le récit de cette mère est forcément poignant, même si l’emploi de la 3ème personne plutôt que la 1ère met une certaine distance par rapport aux sentiments ressentis par l’auteure.

    On arrive à s’identifier aux émotions qu’elle a dû alors éprouver : le chaos, la douleur, l’incompréhension du geste de sa fille et en même temps le cheminement qu’il l’amène à « déculpabiliser » de n’avoir rien vu, rien pu faire pour sauver sa fille de sa détresse qui a mené à ce geste irrémédiable.

    C’est toujours terrible de perdre son enfant et tellement difficile de ne pas se sentir fautif en cas de suicide que j’ « admire » la capacité de cette mère à se déjouer de ce sentiment.

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 27 Novembre 2019 à 20:14

    Bonsoir ma douce amie

    C'est un livre bouleversant car perdre un enfant c'est terrible mais en plus si c'est un suicide c'est encore pire car souvent les parents se sentent responsables et pourtant ce n'est hélas pas toujours décelable le mal être d'un enfant, c'est la pire des choses qu'il puisse arriver à des parents.

    Douce soirée et pour préparer ta nuit : j'ai allumé toutes les étoiles, j'ai dessiné la lune afin qu'elles illuminent le ciel ! Bonne nuit, bon voyage au pays des plus beaux rêves.

    Je te fais de gros bisous d'amitié.

    2
    Jeudi 28 Novembre 2019 à 08:01

    Je ne pense pas que ce livre m'intéresserai car la tristesse de perdre un enfant déjà que c'est très très dur quand cela arrive !!!

    Bonne journée, bisous

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