Bonjour à tous,

Voici un nouveau retour de lecture

Un bonheur à la campagne

Caroline Costa

❤❤❤❤❤

Lyn est journaliste dans un magazine en proie à des difficultés économiques. Son patron lui demande d’écrire un article sur « l’homme au chevreau » qui, après avoir pris à partie son ministre au salon de l’agriculture, se voit faire le buzz sur les réseaux sociaux. Mais Paul Flaviac a déjà regagné son Ardèche et Lyn, véritable citadine, se voit contrainte de quitter la capitale pour se rendre là-bas, se doutant par avance que l’homme ne l’accueillera pas avec plaisir.

Mon avis :

Tout d’abord, je tiens à remercier Caroline Costa pour ce SP. J’avais déjà lu une de ses nouvelles (où j’avais pu apprécier son sens de l’humour) mais c’est la première fois que je lis un de ses romans.

Je dois avouer que je n’ai pas adhéré tout de suite à l’histoire. Lyn est comme beaucoup d’héroïnes que l’on croise aujourd’hui dans les romans. Les soirées entre copines qui se suivent, la recherche d’aventure sans lendemain, l’alcool qui coule à flots… tout ceci n’est pas vraiment ma tasse de thé. Sans compter le vocabulaire parfois un peu trop trivial qui m’a fait tiquer (je vous rassure, cela m’arrive à moi aussi de lâcher des gros mots , et même d’en écrire dans mes romans quand cela me semble approprié) mais c'est vrai que ce n'est pas mon style de langage habituel.

Et puis, je dois bien dire aussi qu’au début, j’avais l’impression que l’histoire n’était basée que sur la rencontre entre ces deux êtres si différents et forts en caractère et l’attirance de Lyn pour celui qu’elle doit interviewer. Alors oui, c’est avant tout une romance, avec les codes d’une romance mais l’auteure aborde tout de même des questions de société, qui plus est, des sujets qui me touchent, j'ai donc fini par m'accrocher à l'histoire.

L’héroïne devient d'ailleurs plus agréable au fur et à mesure que le roman avance. Elle semble moins frivole et plus mature. Paul Flaviac, l'agriculteur plutôt beau gosse apparaît au début un peu rustre mais est peut-être un peu plus "fragile" qu'il ne le laisse voir.

Les personnages secondaires sont très présents. La meilleure amie lesbienne très « cash » (qui change du copain homo  ), le patron, peut-être un peu caricaturé, mais bien dans son rôle, le stagiaire prêt à tout à qui on a envie de botter les fesses, l’animateur TV, imbu de sa personne, et même le politicien qui « profite » de sa position, ou tout au moins essaye.

C’est une histoire légère, écrite de façon fluide, avec un brin d’humour. À lire pour un moment de détente.

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