Bonjour à tous,

J'ai pris à nouveau du retard sur mes retours de lecture.

Voici le ressenti de mon avant-dernière lecture.

La reine des quiches

Sophie de Villenoisy

(France Loisirs)

❤❤❤❤❤

Entre ses sept fausses couches et les nombreux manuscrits refusés, Murielle pense que le bonheur et le succès ne sont indéniablement pas pour elle. Jusqu’au jour où un célèbre éditeur la contacte pour publier son dernier roman.

Mon avis :

Tout d’abord, je dois dire que le titre ne me semble pas très bien choisi, pas plus que la couverture car l’un et l’autre laisse à penser qu’il s’agit d’un petit livre léger, et c’est loin d’être le cas.

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, même si j’ai trouvé sympa que, pour une fois, les héros aient un physique plus qu’ordinaire mais Murielle m’a agacée presque tout le long de l’histoire à pleurnicher sur son sort. Même quand tout semble aller mieux pour elle, elle est persuadée que c’est une erreur, que tout le monde va s’apercevoir que son roman ne vaut rien. Bref, elle n’arrive pas à se réjouir du bonheur d’être enfin publiée (et pas par n’importe qui, s’il vous plaît puisqu’il s’agit des Éditions Gallimard). Je peux comprendre qu’elle ne soit pas à l’aise avec le succès médiatique de son roman (je ne le serai pas non plus) mais son attitude est pour le moins puéril.

Le seul moment où j’ai eu vraiment de l’empathie pour ce personnage, c’est par rapport à ses fausses couches. Son ressenti ne pouvait que m'être familier, même si mon parcours est un peu différent.

Par ailleurs, je n’ai pas aimé la vulgarité gratuite qui n’apporte rien au roman.

En revanche l’attitude des proches et de l’entourage plus élargi me semble plutôt bien abordée, même si du côté de la sœur, cela est peut-être un tantinet exagéré.

Mon avis sur cette histoire est donc assez mitigé. Il m’a fallu attendre la page 132 (sur 190) et la lettre de la mère de Murielle pour enfin l’apprécier. C’est à partir de ce moment, en effet, que j’ai trouvé que le livre gagnait en intérêt. Tout s’explique à ce moment-là : les fausses couches, le peu de confiance en elle, ses petits tracas dermatologiques. C’est dommage.