• Qui ne se plante pas ne pousse jamais

      

     

    Bonjour à tous,

    Voici comme promis le deuxième article lecture que j'ai programmé hier. 

     

    Qui ne se plante pas ne pousse jamais

     

    Sophie Tal Men

     

    ❤❤❤❤

     

    Atteinte d’une maladie incurable, Jacqueline, octogénaire, projette un plan un peu fou : qu’Alexandre, jeune interne en médecine qu’elle a élevé et Margaux, sa petite-fille qui parcourt le monde pour le compte de la chocolaterie familiale se posent enfin et redécouvrent les liens qui les unissaient enfants.

     

    Mon avis :

     

    Après avoir lu « Les yeux couleurs de pluie » qui ne m’avait pas trop convaincu, j’ai récidivé avec cette auteure et je dois avouer qu’il m’a nettement plus séduit. Il m’a manqué un petit quelque chose pour que ce soit un coup de coeur mais j’ai apprécié cette lecture au style simple et fluide où on découvre les blessures sous-jacentes, entre une dégustation de délicieux chocolats et l’air vivifiant de la Bretagne. C’est un roman qui fait du bien pour peu qu’on ne recherche pas plus loin que la détente en ouvrant un livre, dans la lignée des livres feel-good actuels.

     

    Si j’ai apprécié d’emblée Alexandre, Margaux m’a plusieurs fois agacée avec son indécision et ses caprices de petite fille gâtée. J’ai la nette impression ces derniers temps que mes préférences vont plutôt aux héros qu’aux héroïnes. Sans doute parce qu’ils sont plus « natures » et moins girouettes. J’ai beaucoup aimé Jacqueline aussi, si pétillante, malicieuse et joueuse (un peu moins son côté « voyante »).

     

    J’aurais aimé, cependant, que les personnages soient davantage exploités car au final, ils donnent un petit goût de trop peu.

     

    Bonne lecture,

     


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  • Les couleurs du destin 

     

    Bonjour,

    Je vous souhaite une belle fête des mamans.

     

    Les couleurs du destin

           

    Mireille Pluchard 

     

    (France Loisirs) 

     

    ❤❤❤❤ 

     

    1804, la petite Sixtine subit, plus que le reste de la famille, les brimades de son père. Quelques années plus tard, c’est dans les bras de Jean-Baptiste, le fils des propriétaires du domaine du Souleiadou, qu’elle découvre l’amour. Mais il meurt à la guerre et Sixtine, enceinte, n’a d’autre choix que de fuir. Elle fait alors plusieurs belles rencontres qui l’emmènent jusqu’en Provence, où son destin se révèle plutôt clément pour elle. Lorsque l’épidémie de choléra survient, elle décide d’emmener toute sa petite famille dans les Cévennes de son enfance, acquérant par la même occasion le domaine de Souleiadou.

     

    Mon avis :

     

    Étrange comme cette lecture a résonné un temps avec l’actualité. Impossible de ne pas faire le parallèle entre l’épidémie de choléra et le covid 19.

    Une belle histoire de destin, avec des personnages forts, des descriptions (parfois un peu trop, même s'il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles choses) du travail dans les cébières ou l’industrie du textile, où se côtoient petites gens et dynastie.

    Le début est un peu confus car l’auteure a choisi d’ouvrir le roman sur Sixtine avant d’enchaîner sur le passé et comme il y a beaucoup de personnages, pas évident de suivre. Il y a un arbre généalogique mais il se trouve curieusement à la fin, c’est donc en refermant ce livre que je l’ai vu et cela me semble peu judicieux. 

    Un autre bémol concerne le vocabulaire employé pour décrire une personne sortie de l’enfance mais pas encore adulte. Le terme d’adolescence m’a fait tiquer pour l’époque. J’ai lu pas mal de classique et je ne me souviens pas avoir vu ce mot (hormis ceux du 20e siècle). On parle plus volontiers de jeunes gens. J’ai donc cherché sur le net et voilà ce que j’ai trouvé :  

     

    « Ce n’est qu’au milieu du XIXe  siècle que le mot adolescence apparaît dans le vocabulaire de nos sociétés occidentales pour désigner les jeunes collégiens poursuivant leurs études et financièrement dépendants. C’est à cette époque que l’industrialisation prend son essor et que l’espérance de vie s’accroît. À peu près simultanément, un costume particulier à cet âge permet de distinguer les jeunes des enfants et des adultes, mais l’adolescence ne concerne encore alors qu’un nombre très restreint d’individus appartenant à la bourgeoisie. Les nobles et les pauvres quant à eux continuent de bénéficier d’une formation acquise au contact des adultes par l’intermédiaire des précepteurs et des patrons. L’adolescence ne deviendra un terme générique, désignant toute une classe d’âge et utilisé aussi bien pour les garçons que pour les filles, que plus tard avec la généralisation de la scolarisation au XXe siècle ».

      

    Ce terme est donc inapproprié dans ce roman. Étonnant de la part d’une personne qui est passionnée d’Histoire. 

    Ces deux faits mis à part, l’histoire est bien écrite et intéressante, les personnages sonnent vrais. J’ai donc passé un bon moment de lecture à suivre le destin de Sixtine mais également la vie des autres personnages.

     

    Bonne lecture,

    Je programme un autre article lecture pour demain,

    le plus jeune de mes fils reprend le chemin du collège et je pense ne pas avoir le temps de revenir sur le blog.

    Belle semaine à tous.

     

     


    5 commentaires
  • Le portrait oublié

     

     

    Bonjour à tous,

     

     

     voici mon retour sur une nouvelle lecture :

     

     

     

    Le portrait de l’oubli 

     

     

     

    Laura Madeleine

     

     

    (France Loisirs)

     

     

    ❤❤❤

     

    En 1900, Guillaume quitte Bordeaux pour Paris pour entrer chez les cheminots. Lors d’une soirée arrosée, il se retrouve devant une pâtisserie. Il découvre alors un autre univers et décide de se faire embaucher comme apprenti, tout en tombant amoureux de la fille du patron.

     

    1988, Petra apprend que son grand-père bien-aimé cachait peut-être un secret. Elle décide de mener une enquête pour que le biographe chargé d’écrire sur lui ne salisse pas sa mémoire.

     

    Mon avis :

     

    Au départ, l’alternance des époques à chaque chapitre m’a gêné, d’autant que les chapitres sont courts. Difficile dans ce cas, de se plonger immédiatement dans l’intrigue et s’attacher aux personnages. Finalement, on finit par avoir envie de connaître le fin mot de l’histoire. Que se reprochait le grand-père de Petra ? Guillaume et Jeanne sauront-ils vaincre les différences sociales ? Le mariage arrangé des années auparavant par le père de Jeanne et son associé aura-t-il lieu alors que les deux jeunes gens se sont "unis" en secret ?

     

    Ce livre traite d’un amour impossible entre deux personnes issues de milieux différents, d’amour désintéressé, d’amitié indestructible (entre Nicolas et Guillaume), d’ambition pour se sortir de sa condition, et aussi de trahison et de « secrets de famille ». 

    On découvre le Paris de 1900, entre la pauvreté des uns et la vie aisée des autres. 

    Pas un coup de cœur, mais une belle lecture quand même.

     


    7 commentaires
  •  

    L'erreur

     

    Bonjour à tous,

    voici mon retour sur ma dernière lecture (retard rattrapé)

     

    L’erreur

    Susi Fox

     

    ❤❤❤

     

    Après plusieurs années d’infertilité et de fausse-couche, Sasha est enceinte mais à 35 semaines, elle doit subir une césarienne en urgence. À son réveil, elle est persuadée que l’enfant qu’on lui présente n’est pas le sien mais personne ne la croit.

     

    Mon avis :

     

    il est mitigé. Le sujet m’interpellait mais j’ai trouvé que cela tournait un peu trop en rond au début. Par ailleurs, certains faits ne me semblent pas très crédibles. Par exemple, Sasha confie ses doutes à deux femmes qu’elle ne connaît pas (Ondine et Brigitte) alors même qu’elle doute de son mari et même de sa meilleure amie, Bec. À sa place, j’aurai été méfiante de livrer mes interrogations à des inconnues. Autre point peu crédible à mes yeux (attention je spolie : alors que tout le long du roman elle veut retrouver son bébé et faire éclater la vérité, à la fin, elle renonce ?? même si… - non, je ne vais pas encore spolier).

    Je n’ai pas compris non plus son obsession de rechercher des doigts palmés sur les nouveau-nés. Ce n’est pas parce que Mark en a que leur enfant se doit d’avoir cette particularité (et je suis bien placée pour le savoir, même si mon époux s’est empressé de le vérifier à la naissance de notre 1er enfant, né grand prématuré).

    J’ai deviné à la page 257 ce qui s’était passé (du moins en partie), donc le suspens s’est un peu émoussé (enfin si suspens il y a). Ceci dit, la fin n’était pas telle que je l’avais imaginée et je crois que cela a conforté ma déception sur ce roman.

    Ayant donnée naissance à un bébé à six mois de grossesse, cette histoire m’a un peu replongé dans ce que j’ai vécu à cette époque (avec un personnel beaucoup plus cool pour ma part)

    Sur une question plus « pratique » j’ai été étonnée par l’histoire du tire-lait. Sasha en est à sa 35ème semaine et il est mentionné qu’elle ne peut pas en utiliser un, alors que je l’ai fait aussitôt après la naissance de mon fils né près de deux mois plus tôt. L’autre détail qui m’a chiffonnée, c’est qu’elle puisse penser que le sang ne provienne pas de ses entrailles quand, avant la naissance du bébé son mari et elle s’occupe d’un kangourou. Pour avoir eu deux hémorragies gynécologiques, je peux assurer qu’on ne peut pas se tromper.

     

    Bonne lecture,

    et prenez soin de vous.


    13 commentaires
  • Désir rebelle

     

     

    Bonjour à tous,

    un peu de retard dans mes retours de lecture. Voici celui de :

     

    Désir rebelle

     

    Julie Garwood

     

    (Succès du livre)

     

    ❤❤❤❤❤

     

    Alors qu’elle se rend chez son père qu’elle n’a pas revu depuis 14 ans, Caroline vient en aide à un gentleman blessé au cours d’une attaque. À peine l’homme soigné, elle se retrouve face au Duc de Bradford, un ami de l’agressé qui pointe une arme sur elle, mais tombe malgré tout immédiatement sous son charme. La jeune femme ne se laisse cependant guère impressionner par cet homme.

    Caroline va aussi devoir faire face à deux tentatives d’assassinat sans doute liées à ce qui s’est passé lorsqu’elle était enfant et qui est peut-être à l’origine de l’éloignement dont elle a fait l’objet.

     

    Mon avis :

     

    D’abord un petit mot sur la couverture non adaptée à l’histoire. N’ayant pas de date au dos du livre, je pensais d’après la photo, que l’histoire se déroulait au début du XXème siècle alors qu’elle se situe en 1802. (Ceci dit, je n’ai jamais vraiment trouvé terribles les couvertures de Succès du livre). Le résumé (celui du livre, j’entends), ne reflète pas non plus tout à fait l’intrigue. C’est dommage quand on se base en partie sur ça.

    Quelques incohérences ponctuent ce roman. Les personnages sont plutôt stéréotypés (même si assez attachants, y compris les personnages secondaires). L’intrigue, elle, manque de profondeur. La fin est bâclée. Il y a des passages trop rapides quand d’autres se perdent dans des détails inutiles.

    Bref, plutôt déçue par ce roman d’une auteure que je ne connaissais pas mais d’après les avis lus après ma lecture, il semble que ce ne soit pas son meilleur roman.


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